A dix ans,
il partit en Cordoue,
habiter le quartier juif,
médisant,
mots durs mais le cœur doux,
les intolérants rétifs.
A douze ans,
il revint en Valette
dans le collège
hébraïque,
médusant
les rabbins obsolètes
par ses réflexions
stoïques.
A treize ans,
premier séjour en Chine,
dans la guerre des
boxers,
dix-neuf cents,
premier fait d'arme
insigne,
d'un canon, dynamiteur...
C'est en dix-neuf cent
quatre,
à dix-sept ans,
que se retrouve sa trace
:
embarqué pour Le Caire,
sur un cargo,
le Vanita Dorada.
Des mines idolâtres
de Soliman,
de Salomon, perspicace,
il commence, œil ouvert,
le placebo
d'aimants songes de
Saba...
Ah ! La jeunesse et l'âge
de Rimbaud, qui passe...
Lorsque l'on se retrouve
en Mandchourie guerrière,
âmes russes et japonaises
qui trépassent,
armées en conflit pour
quelques bouts de terre...
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