Le coup de sifflet...
La guerre est finie !
Celui de feu
de Raspoutine :
la mutinerie !
Fuir vers le mieux,
la mort mutine,
ou fuir vers la vie !
Alors se déguiser
de supercheries,
de morts officiers,
endosser l'habit !
De morts japonais,
mimer l'effigie !
Sont des temps, des lieux,
où se croise Jack London,
parlant du juste
pessimisme de Suto,
de ces cabanes que l'on
croit qu'on abandonne,
où l'on vous colle la
police sur le dos :
Et le revolver de Suto !
Rapoutine ! Au trot !
Alors, Jack London rejoint
les autres correspondants
de guerre, ils lui parlent
des mines de Corto,
ou de Salomon, et de leur
financement
d'expéditions où il les
mène en gros bateau...
Puis sous le feu des
francs-tireurs restant aux russes,
le lieutenant Sakaï fait
la démonstration,
à ces occidentaux pleins
d'arrogance, en plus,
du Bushido, code d'honneur
de sa nation.
N'aimant pas les romans
d'un London, qui répond
qu'il ne se serait pas
abaissé à lui plaire,
les deux signent d'une
tacite acceptation,
le genre de duel dont on
ne peut se défaire...
Et quand, sauvant le
capitaine Sibauchi,
en violant son code de
déontologie,
Sakaï s'abaisse en
excuses qu'il refroidit,
London dit l'avoir fait
pour sauver un ami.
De retour à Mukden,
il apprend
la résistance de
Kuropatkin,
à Port-Arthur,
son ordre de transfert de
Chine
dont il n'a cure.
Il reçoit
la visite de Raspoutine,
fou d'aventure,
un auriculaire en
saisine,
en coupure,
et entend
sans un choix,
l'ordonnance d'un duel
pour lequel
Raspoutine lui lâche
la peur de ces lâches
qu'elle a rendu courageux
mais morts aux chants
odieux,
aux champs de haine.
A l'hôpital, Sibauchi lui
dit : « Budoka » !
Car Sakaï, maître des
arts martiaux est ninja,
venant de l'école secrète
de Koga,
Un « Jonin »,
un chef de guerre qui le tuera...
Il le sauve pourtant de
bandits mandchouriens !
Pour n'avoir de plaisir
que le tuer de ses mains...
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